En conclusion, on rappellera que l’EMMS, comme état-major du chef de l’Armée, contribue aux trois dimensions de la politique de défense : l’emploi des forces à court terme, l’adaptation des forces à moyen terme ainsi que les mutations de l’armée à long terme. Il permet d’une part au CdA d’assurer l’engagement de l’armée en tant qu’instrument de politique de sécurité, de concert avec les autres vecteurs de force étatiques, afin de remplir les buts stratégiques définis par les instances politiques. D’autre part, l’EMMS, en proposant des options d’engagement, d’ajustement ou de transformation de l’armée, contribue à la prise de décision gouvernementale.
Interprète politique des propositions opératives, traducteur militaire des directives de l’exécutif, l’état-major militaire-stratégique crée les conditions favorables pour aligner les opérations militaires ou la transformation de l’armée avec les objectifs politique. Le rôle des militaires de milice dans l’adéquation des actions de l’armée avec les buts stratégiques de la Confédération doit être souligné : il démontre une fois de plus la plus-value du service des citoyens-soldats, leur contribution à la sécurité de notre pays et ce jusqu’au sommet de l’organisation militaire.